Le Printemps auscitain

Pour une ville heureuse, retrouvons le goût du vivre ensemble, du dialogue et du débat d'idées!
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Train Auch-Toulouse : c’est le Printemps qui réveille !

Le Printemps auscitain se réjouit de la réaction suscitée par sa mobilisation pour défendre la ligne de train Auch-Toulouse. La campagne d’affichage entamée la semaine dernière et qui va se poursuivre dans les jours et les semaines à venir reçoit un écho favorable auprès de nos concitoyens. Le visuel a été vu plus de 6500 fois et a été partagé des centaines de fois sur les réseaux sociaux (Facebook).

Enfin, le déplacement ce lundi à Auch de la présidente de région Carole Delga accompagnée de plusieurs élus de Haute-Garonne et entourée de nombreux élus gersois est le signe que ce sujet essentiel pour l’avenir de notre ville est replacé au centre des préoccupations régionales. Après les déclarations d’intention et les promesses, nous attendons désormais des actes concrets.

« Après les déclarations et les promesses, nous attendons désormais des actes concrets… »

Sur ce sujet, comme sur celui de la pénurie de médecins, et comme sur tous les sujets qui préoccupent nos concitoyens au quotidien, nous ne baisserons pas les bras ! Si vous aussi, vous pensez qu’il est temps de changer de méthode, si vous voulez que votre voix soit entendue et que les lignes bougent : rejoignez Le Printemps auscitain !

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Des trains et des médecins!

Le Printemps auscitain poursuit sa mobilisation pour enrayer la spirale de désertification dans laquelle la ville d’Auch et son territoire aggloméré semblent bel et bien engagés si l’on en juge par l’accumulation des menaces qui pèsent sur le renouvellement des prochains départs en retraite de médecins, sur la pérennité de la ligne de train Auch-Toulouse ou, pour ne citer que ces trois sujets, sur les finances des collectivités. Ces trois sujets sont en tout cas étroitement liés. Mises sous pression par un Etat qui est la première cause de l’assèchement de leurs finances, les collectivités locales sont constamment pointées du doigt pour leur nature soi-disant dépensière alors même que l’on baisse leurs dotations, qu’on leur transfère des compétences insuffisamment compensées, qu’on réduit leur autonomie fiscale.

Annoncée depuis des années, la pénurie des médecins dans les département ruraux devient une réalité dont chacun a pu avoir l’occasion, à Auch, de faire la pénible expérience. Face à ce qu’il faut bien considérer comme une défaillance des politiques de santé publique menées depuis des années, les collectivités se retrouvent contraintes d’imaginer des solutions à la fois coûteuses et moyennement efficaces, tout en devant se lancer dans une course à l’attractivité qui fait de chaque ville voisine, de chaque département limitrophe, un concurrent direct. La logique de marché est de nouveau à l’œuvre pour pallier l’absence de toute régulation de la répartition des médecins sur le territoire.

Dans ce contexte, la menace qui continue de planer sur la ligne de train Auch-Toulouse vient plomber encore cette « attractivité » que nos villes et départements sont sommés de développer en permanence. Une injonction qui a des effets pervers comme celui de placer de fait les territoires en situation de concurrence et à les transformer en « marché de l’installation » dans lequel, par voie de conséquence, les jeunes médecins en quête d’installation sont encouragés à faire monter les enchères des aides et facilités accordées par les villes et départements qui voient le désert avancer.

Contre le désert médical et ferroviaire qui avance, le Printemps auscitain intensifie sa mobilisation pour obtenir un haut degré d’attention de la part des décideurs régionaux et nationaux en charge du transport et de la santé!

Les Auscitaines et les Auscitains ne doivent pas se contenter de déclarations d’intention ni de promesses mais doivent exiger des garanties de la Région Occitanie et de l’Etat quant à leur engagement concret pour le développement de cette ligne absolument indispensable à toute politique locale de réduction des émissions de gaz à effet de serres, mais également de réduction des inégalités face au transport. Les dernières déclaration de la Région affirmant qu’elle ne laisserait jamais fermer cette ligne de train sont certes rassurantes, mais le contexte, lui, continue d’inquiéter. Comme la Région l’a admis dans un courrier que sa présidente a adressé le 28 avril dernier au préfet du Gers, c’est bien à sa demande, et pour des raisons financières, que des travaux qui devaient être réalisés sur la ligne par SNCF Réseau ont été retardés.

Dans un courrier qu’elle a adressé le 28 avril dernier au préfet du Gers, Carole Delga confirme que c’est bien la Région qui a demandé à SNCF Réseau d’attendre pour la mise en oeuvre de travaux sur la voie.

Le développement et l’adaptation des infrastructures de transport sont le fait de choix politiques qui engagent sur le long terme. Les 75 km qui séparent Auch de Toulouse méritent très certainement autant de millions d’investissement qu’il en était prévus pour les 62 km qui séparent Castres de Toulouse. Face aux enjeux climatiques et environnementaux, les Auscitaines et les Auscitains ne sauraient se contenter sur le long terme d’une voie de chemin de fer qui ne permet pas d’augmenter significativement la cadence des allers-retours entre Auch et Toulouse, ni d’envisager de faire baisser significativement le coût du billet pour les passagers encore bien trop dissuasif à ce jour.

La réouverture du tronçon Auch-Agen doit également être envisagée sérieusement pour les mêmes raisons qu’évoquées plus haut. La capitale de la Gascogne ne saurait être le terminus en cul-de-sac d’une hypothétique ligne de RER qui fera sans doute le bonheur des habitants de la première couronne toulousaine, mais dont on doute aujourd’hui qu’elle soit réellement pensée pour densifier efficacement et durablement le réseau ferroviaire de l’arrière-pays…

Alors que la baisse du nombre de médecins s’accélère de manière inquiétante, que les urgences de l’hôpital d’Auch sont obligées de fermer partiellement par manque d’urgentistes, il n’est pas pensable que le dossier de la ligne ferroviaire Auch-Toulouse ne soit pas mis en haut de la pile des priorités régionales et nationales. Comme le dit notre affiche: quitte à devoir aller se faire soigner à Toulouse, autant pouvoir y aller en train!

Le dynamisme d’une collectivité ne se mesure pas qu’à sa capacité à développer son attractivité, mais aussi et surtout à sa capacité à porter la voix de ses habitants pour pousser celles et ceux qui en ont la charge et les moyens, à répondre aux besoins et à résoudre les problèmes qui ne sont pas à sa portée. Se faisant le relais et le porte-voix des très nombreux citoyens rencontrés au porte-à-porte, sur les marchés, ou lors des réunions qu’il a organisées, Le Printemps auscitain se charge de porter le message. A Auch, nous voulons des trains et des médecins!

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Les Auscitain.e.s ne veulent pas être l’enjeu d’un bras de fer entre l’Etat et la Région

Le Printemps auscitain et Auch EcoCitoyenne s’unissent pour exprimer leur refus de voir les Auscitaines et les Auscitains pris en otages par l’État et la Région Occitanie dans le bras de fer qu’ils viennent d’engager sur la question du financement des travaux indispensables à l’entretien et à la modernisation de la voie de chemin de fer entre Auch et Toulouse. Faute de travaux réalisés dans les temps, la ligne de train Auch-Toulouse pourrait en effet perdre son certificat de conformité et être purement et simplement fermée en 2027. Une perspective inacceptable et nocive pour l’attractivité de notre ville.

Depuis des années, Auch est le parent pauvre du transport ferroviaire dans la région. Alors qu’il semble que la Région Occitanie n’ait plus les moyens d’honorer les engagements qu’elle avait pris en 2021 dans le cadre du Plan rail signé avec la SNCF, la négociation avec l’État d’un nouvel échéancier de financement ne saurait faire peser sur les Auscitaines et les Auscitains la menace d’une fermeture d’une ligne vitale dont la capacité a surtout vocation à être augmentée et développée dans les années à venir.

Le Printemps auscitain et Auch EcoCitoyenne demandent à l’État et à la Région Occitanie de renoncer à la méthode de négociation consistant à menacer les 40 000 habitants d’Auch et de son agglomération de les priver de train, et de sanctuariser dès aujourd’hui les crédits nécessaires à l’entretien et à la modernisation de la ligne de chemin de fer Auch-Toulouse. Au moment où notre ville risque de s’enfoncer dans un immobilisme dangereux, nous demandons du courage politique pour défendre une Auch dynamique, écologiste et solidaire.

Flavio Dalmau, chef de file d’Auch EcoCitoyenne et Michaël Aurora, coprésident du Printemps auscitain, devant la gare d’Auch.

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Démographie médicale : organisons des Assises de la santé et de l’offre de soin!

Image de senivpetro sur Freepik

La situation de l’offre de soin dans le Gers et en particulier à Auch continue de se dégrader. Les chiffres de la désertification médicale ont désormais dépassé un seuil critique. 

Dans un courrier qu’elle vient d’adresser au maire, aux élus et à l’Agence régionale de santé, l’Association des médecins du secteur d’Auch (Amsa) dresse ce constat alarmant. Entre 2010 et 2025, le nombre de médecins généralistes installés à Auch est passé de 28 à 13. Quatre d’entre eux prévoient de prendre prochainement leur retraite sans avoir trouvé de remplaçants. Il pourrait donc rester moins de dix généralistes à Auch, ce qui pourrait priver dans le même temps plus de 6 000 personnes de médecin traitant d’ici la fin de l’année.

Le nombre de spécialistes libéraux n’a également pas cessé de décroitre (cardiologues, dermatologues, urologues, ophtalmologistes, pneumologues, endocrinologues, psychiatres) et certaines spécialités ne sont même plus représentées (pédiatres, gynécologues, gastro-entérologues). Nous devons nous préparer à une accélération de l’effondrement du nombre de médecins généralistes.

Ces chiffres très alarmants sont confirmés par les statistiques du conseil national de l’ordre des médecins qui suit de très près les évolutions de la démographie médicale. Au 1er janvier 2024, on comptait 21 748 médecins en Occitanie. Ce chiffre représente 9,2% du nombre total de médecins en France. Dans le Gers, on en comptait 450, ce qui représente 2,1% du nombre de médecins en Occitanie. Avec l’Ariège et la Lozère, le département du Gers a l’une des plus faibles densités médicales de la région.

Le département compte la plus faible densité de spécialistes médicaux de la région Occitanie. On y observe par ailleurs une baisse de plus de 11% du nombre de médecins alors même que la population a augmenté de 0,6%. L’âge moyen des médecins en activité est passé de 52,2 ans en 2010 à 54,8 ans en 2024 (en comparaison l’âge moyen des médecins en Haute-Garonne est de 49,1 ans en 2024, en léger rajeunissement par rapport aux 49,9 ans de 2010). Plus de 41% des médecins gersois sont aujourd’hui âgés de plus de 60 ans (source: Atlas de la démographie médicale).

Dans ce contexte, l’hôpital d’Auch mérite toutes les attentions. En octobre 2024, le rapport de la Chambre régionale des Comptes soulignait la situation précaire de l’établissement alors même que celui-ci s’oriente vers « un plan ambitieux de rénovation-extension de 165 millions d’euros ».

Situation financière, endettement structurel, absence de contrôle de gestion, ont fait douter fortement des annonces de nos décideurs qui, après avoir promis en 2023 la construction d’un nouvel hôpital, ont revu leurs engagements à la baisse avec un hôpital rénové et agrandi de 20 000 m2 mis en service en 2029.

Suite à la publication de ce rapport inquiétant, le Printemps auscitain a lancé une pétition destinée à alerter la population et à demander à l’État et à la Région de réaffirmer fermement leurs engagements. Cette pétition, à ce jour, a recueilli près de mille signatures.

Comment faire en sorte de maintenir un niveau de permanence des soins satisfaisants ? Que devons-nous exiger de l’État qui est en grande partie responsable de la situation ? Qu’ils soient professionnels de santé, patients ou familles de patients, les Auscitaines et les Auscitains doivent s’organiser pour faire pression au plus haut niveau.

Nous, citoyennes et citoyens d’Auch membres du Printemps auscitain demandons que le projet de centre public de santé annoncé par la ville d’Auch soit mis en chantier dans les meilleurs délais et que soient organisées en urgence de véritables Assises de la santé locale réunissant l’ensemble des professions médicales, des représentants des collectivités et des associations citoyennes, afin que la situation puisse être exposée et débattue publiquement. 

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Signez ici la pétition pour l’hôpital d’Auch

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En 2025, changeons de modèle, changeons de méthode, innovons !

Unissons toutes les forces de gauche au service de notre ville

En ce début d’année, le Printemps auscitain, association de citoyen.n.e.s, d’élu.e.s et de militant.e.s auscitain.e.s de gauche et écologistes, poursuit son travail pour vivifier, raviver le débat public et la vie démocratique locale autour des problématiques de vie quotidienne.

Toutes et tous impliqué.e.s. dans la vie associative, le monde syndical et la vie publique, nous sommes convaincu.e.s que les valeurs que nous avons en commun sont notre meilleur atout pour construire un projet partagé et qui ne laissera personne sur le bord du chemin.

Si ces dernières années, à Auch, certaines mesures ont commencé à être mises en œuvre pour le bien vivre des habitant.e.s, il reste encore beaucoup à faire dans les domaines de la santé et de l’offre de soin de proximité, de la transition écologique, de la sécurité publique, de l’éducation, de la culture, des mobilités, de la solidarité et de la vie sociale, etc.

Aussi en 2025, rejoignez le Printemps auscitain, participez à nos réunions et aux événements que nous allons organiser, apportez votre contribution pour faire d’Auch, demain, une ville qui appartienne vraiment à chacune et à chacun de ses habitants.

Dans cette perspective, nous lançons un appel à nos concitoyennes et nos concitoyens, à toutes les forces politiques locales de la gauche et des écologistes, à se rassembler dès maintenant autour des valeurs que nous avons en partage : la solidarité, l’écologie, le progrès quand il profite à tous et non à quelques-uns, le développement quand il ne détruit pas notre environnement, la culture gasconne qui célèbre la joie de vivre.

Pour qu’en 2025, ce soit chaque jour le printemps !

Bonne année à toutes et à tous!

Contact : printempsauscitain@gmail.com

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« Mon hôpital, ma santé » : pétition pour une offre de soin adaptée et modernisée

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Révélée par un rapport d’observation définitive de la chambre régionale des comptes rendu public le 18 octobre 2024, la situation du centre hospitalier d’Auch est particulièrement inquiétante au regard des attentes fortes et légitimes de la population d’Auch et du département du Gers.

Situation financière catastrophique, endettement structurel, absence de contrôle de gestion font douter fortement des promesses et des annonces de nos décideurs locaux et nationaux qui, après avoir promis en 2023 un nouvel hôpital intégralement neuf, se sont engagés quelques semaines plus tard sur un hôpital rénové et agrandi de 20 000 m2 dont l’ouverture doit avoir lieu en 2029.

En février 2022, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé une enveloppe de 142 millions d’euros. La présidente de la région Occitanie Carole Delga avait quant à elle annoncé une participation à hauteur de 18 millions d’euros dans le cadre d’un plan de soutien aux hôpitaux publics de la région.

Après la fermeture en mars 2023 de la clinique de Gascogne et alors que la chambre régionale des comptes note que l’hôpital pourrait ne pas être en mesure d’emprunter les 23 millions d’euros nécessaires au bouclage du financement de son extension-rénovation, « Le Printemps auscitain » invite la population d’Auch et du Gers à se mobiliser.  

Solidaires des personnels soignants et non-soignants soumis à une forte pression due à la dégradation de leurs conditions de travail, les Auscitaines et les Auscitains demandent aux pouvoirs publics qu’ils leur donnent des garanties quant à la réalisation, effective et dans les délais promis, de l’extension-rénovation de l’hôpital d’Auch.

La pétition peut être signée en ligne, en cliquant sur ce lien de la plateforme Les Lignes Bougent

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Projet de loi de finance: les projets des collectivités menacés

Alors qu’il a entamé, lundi, ses premières rencontres avec les habitant.e.s d’Auch, le Printemps auscitain s’alarme des décisions que vient d’annoncer le Gouvernement Barnier pour le budget 2025 afin de diminuer l’énorme déficit budgétaire laissé par le gouvernement précédent. La ponction annoncée de 5 milliards d’euros sur les finances des collectivités locales va avoir des conséquences délétères sur l’investissement local et nos services publics. 

Lundi après-midi, le Printemps auscitain est allé à la rencontre des habitants d’Auch dans le quartier du Caillou. « Dans les jours et les semaines qui viennent, nous allons multiplier les rencontres de terrain afin de recueillir la parole de nos concitoyen.ne.s » expliquent les trois coprésidents de l’association.

Très concrètement, ces mesures d’austérité pourraient se traduire pour le département du Gers par une baisse de 5 millions d’euros de ses dotations et une baisse de 50 millions d’euros pour la Région Occitanie. Alors que le Département et la Région sont des contributeurs essentiels aux projets locaux structurants, on ne peut que s’inquiéter de l’impact d’une telle mesure sur des projets en cours tels que celui de la rénovation de l’hôpital d’Auch, la fin du chantier de la RN 124 ou encore le contournement d’Auch et de Pavie attendu depuis des années.

En déplacement dans le Gers ce week-end, le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, affirme que ces mesures d’austérité n’affecteront pas les petites et les moyennes communes, ce qui est évidemment faux.

Les collectivités locales ne sauraient être tenues responsables des errements financiers d’un gouvernement par ailleurs fort peu soucieux du partage des richesses et de la solidarité. En effet, les jeunes, les plus précaires, tout comme les classes moyennes et les retraités vont également subir les conséquences de cette rigueur.

Association citoyenne impliquée dans la vie locale, le Printemps auscitain restera vigilant.

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